Enfin, l'équipe de New Horizons a son «pot d'or» en entier. 15 mois après le survol de la mission du système Pluton, les derniers bits des données scientifiques de l'événement historique de juillet 2015 ont été transmis en toute sécurité à la Terre.
«La mission New Horizons demande de la patience depuis de nombreuses années, mais nous savions que les résultats en valaient la peine», m'a expliqué Hal Weaver, scientifique du projet New Horizons, plus tôt cette année.
En raison de la grande distance de New Horizons par rapport à la Terre et de la faible puissance de sortie du vaisseau spatial (le vaisseau spatial fonctionne avec seulement 2 à 10 watts d'électricité), il a un taux de liaison descendante relativement faible auquel les données peuvent être transmises à la Terre, juste 1 4 kilobits par seconde. C’est pourquoi il a fallu si longtemps pour ramener toutes les données scientifiques sur Terre.
"C'est pour cela que nous sommes venus - ces images, spectres et autres types de données qui vont nous aider à comprendre l'origine et l'évolution du système Pluton pour la première fois", a déclaré il y a quelques mois Alan Stern, chercheur principal de New Horizons. un entretien. "Nous voyons que Pluton est un pays des merveilles scientifiques. Les images étaient juste magiques. C'est à couper le souffle. "
Parce que c'était un survol et que le vaisseau spatial n'avait qu'une seule chance de collecter des données de Pluton, New Horizons a été conçu pour collecter autant de données que possible, aussi rapidement que possible - en prenant environ 100 fois plus de données sur une approche rapprochée de Pluton et ses lunes qu'il n'aurait pu renvoyer chez lui avant de s'envoler. Le vaisseau spatial a été programmé pour envoyer des jeux de données sélectionnés à haute priorité dans les jours juste avant et après une approche rapprochée, et a commencé à restituer la grande quantité de données stockées restantes en septembre 2015.
New Horizons est maintenant à plus de 5 milliards de kilomètres de la Terre alors qu'il poursuit son voyage à travers la ceinture de Kuiper. Cela se traduit par un temps de retard du signal radio actuel de cinq heures et huit minutes à la vitesse de la lumière.
L'équipe scientifique a créé un logiciel spécial pour garder une trace de tous les ensembles de données et planifier leur retour sur Terre.
Le dernier élément reçu était une partie d'une séquence d'observation Pluton-Charon prise par l'imageur Ralph / LEISA. Il est arrivé aux opérations de la mission New Horizons au Johns Hopkins Applied Physics Laboratory (APL) à Laurel, Maryland, à 5 h 48 HAE le 25 octobre. La liaison descendante est arrivée via la station Deep Space Network de la NASA à Canberra, en Australie. Il s'agissait du dernier des 50 gigabits totaux de données du système Pluton transmises à la Terre par New Horizons au cours des 15 derniers mois.
"Nous avons notre pot d'or", a déclaré Alice Bowman, directrice des opérations de la mission, de l'APL.
Bowman a également déclaré que l'équipe procédera à un examen final de vérification des données de deux enregistreurs embarqués New Horizons avant d'envoyer des commandes pour effacer toutes les données du vaisseau spatial. New Horizons a encore du travail à faire, donc l'effacement des «anciennes» données permettra de libérer de l'espace pour de nouvelles données à prendre pendant sa mission étendue de Kuiper Belt (KEM). Le vaisseau spatial effectuera une série d'observations d'objets lointains sur la ceinture de Kuiper et effectuera un survol rapproché avec un petit objet de la ceinture de Kuiper, 2014 MU69, le 1er janvier 2019.
"Il nous reste beaucoup de travail à accomplir pour comprendre les 400 observations scientifiques et plus qui ont toutes été envoyées sur Terre", a déclaré Stern. "Et c'est exactement ce que nous allons faire - après tout, qui sait quand les prochaines données d'un vaisseau spatial visitant Pluton seront envoyées?"
Vous pouvez voir toutes les images de New Horizons sur le site Web de New Horizons / APL.
