À la recherche de mondes extraterrestres et de lentilles gravitationnelles de l'Arctique

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La recherche de sites optimaux pour effectuer des observations astronomiques a conduit les scientifiques dans l'Arctique glacial. Eric Steinbring, qui a dirigé une équipe d'experts du Conseil national de recherches du Canada, a noté qu'un site de l'Extrême-Arctique peut «offrir une excellente qualité d'image qui est maintenue pendant de nombreuses périodes claires, calmes et sombres qui peuvent durer 100 heures ou plus». Le nouvel article de Steinbring et ses collègues fait état des progrès récents réalisés pour obtenir des observations précises à partir d'une crête de 600 m de haut près de la base de recherche Eureka sur l'île d'Ellesmere, située dans le nord du Canada.

Le nouveau télescope que Steinbring et ses collègues ont testé se trouvait au Polar Environment Atmospheric Research Laboratory (PEARL). L'observatoire est accessible en hiver par 4 x 4 camions via une route longue de 15 km à partir d'une installation de base au niveau de la mer. Ce camp de base est exploité par Environnement Canada et desservi par une piste d'atterrissage et un navire de ravitaillement en été. Récemment, des caméras grand champ développées à l'Université de Toronto ont été déployées près d'Eureka pour surveiller des milliers d'étoiles, dans le but d'élargir la base de données d'exoplanètes.

Des travaux antérieurs de Steinbring et ses collègues ont indiqué que les données obtenues de PEARL impliquent que le temps clair prévaut 68% du temps. Après des tests importants, l'équipe a conclu que le site «peut permettre une couverture temporelle fiable et ininterrompue pendant les périodes d'obscurité successives, dans des blocs d'environ 100 heures avec un ciel clair et une bonne visibilité.»

Cependant, les conditions optimales peuvent être interrompues par des tempêtes brèves mais potentiellement intenses. Dans l'article, l'équipe a ajouté que «le principal problème est le vent plutôt que les températures froides». L'installation PEARL est équipée d'une importante sonde météorologique qui transmet les conditions sur place à des intervalles de 10 minutes, grâce au Réseau canadien pour la détection des changements atmosphériques (CANDAC).

De nombreux défis surgissent lors de l'observation depuis l'Arctique, mais des scientifiques comme Steinbring ont travaillé pour les surmonter, permettant potentiellement de nouvelles études sur les lentilles gravitationnelles et d'autres phénomènes pertinents. En effet, des observations astronomiques sont également obtenues de l'Antarctique. Par exemple, il y a le télescope de 40 cm de la recherche antarctique des exoplanètes en transit (ASTEP) au dôme C, et trois télescopes du levé antarctique (AST3) de 50 cm au dôme A, en Antarctique. Steinbring a fait remarquer que l'espace au sol est potentiellement disponible pour jusqu'à 5 télescopes supplémentaires à PEARL, si la conception compacte qu'ils ont étudiée était adoptée.

E. Steinbring et ses collègues B. Leckie et R. Murowinski sont associés au Conseil national de recherches Canada, Herzberg Astronomy and Astrophysics à Victoria, Canada. Une préimpression électronique de leur article est disponible sur arXiv, et les résultats ont été présentés récemment au S'adapter à la conférence Atmosphere à Durham, Royaume-Uni.

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