Si l'humanité a l'intention de s'installer sur Mars (en m'installant, je veux dire un aller simple sans plan de retour sur Terre), ils vont avoir besoin de beaucoup de poulets s'ils veulent survivre - et encore moins prospérer - sur le rouge planète.
En plus de fournir une excellente source de protéines, les poulets pourraient aider les futurs colons à élever non seulement des cultures (comme le blé, à peine, etc.) sur le sol martien stérile, mais aussi aider les colons à garder la lumière allumée grâce à un sous-produit très utile ( aka bouse de poulet).
Contrairement à la Terre, la saleté martienne est très hostile à la vie végétale. À moins que nous ne puissions modifier génétiquement les plantes pour qu'elles poussent sur le sol des planètes rouges, les futurs colons devront compter fortement sur le monde d'origine pour leur pain quotidien.
Les futurs scientifiques pourraient aider à réduire ou (encore mieux) à éliminer ce besoin en utilisant du fumier de poulet, qui (en ce qui concerne les excréments d'animaux) a l'une des plus fortes concentrations de nutriments disponibles, ce qui en fait un choix parfait pour élever des plantes sur Mars.
Mais fournir de la nourriture aux plantes n'est pas la seule raison pour laquelle les futurs colons martiens choisiront probablement ces créatures laides (mais utiles), car la bouse de poulet peut également être utilisée pour l'énergie.
En utilisant un ancien processus scientifique appelé pyrolyse (qui cuit de la biomasse comme du fumier sans présence d'oxygène), les futurs colons pourraient transformer ce fumier de poulet malodorant en biochar (qui est un produit semblable au charbon de bois).
Tout comme de nombreux agriculteurs sur Terre, les futurs colons pourraient transformer le biochar en biocarburant, contribuant ainsi à alimenter leurs futurs établissements spatiaux avec des panneaux solaires martiens (ou un réacteur nucléaire souterrain).
Alors que d'autres types d'animaux, le fumier pourrait également être utilisé pour élever des cultures ou garder les lumières allumées, il serait beaucoup plus facile (pour ne pas mentionner moins cher) de transporter des poulets en masse que des animaux plus gros.
Cela est principalement dû au fait qu'un œuf (en moyenne environ 57 grammes) pèse beaucoup moins que, disons, un bébé veau (qui pèserait 32 kilogrammes à la naissance), faisant des poulets le choix logique en ce qui concerne les futurs animaux spatiaux.
Bien que les humains puissent éventuellement importer d'autres animaux sur Mars (que ce soit pour se nourrir ou comme animaux de compagnie), il n'est pas surprenant de voir des poulets accompagner les futurs explorateurs dans leur quête de conquérir la planète rouge.
Crédit d'image: Andrei Niemimäki via Flickr
Sources: New York Times, Ezine Articles, Wise Geek